A Stéphane…
Comme une bouffée de chagrin
Ton visage me dit plus rien
Je t’appelle et tu ne viens pas
Ton absence est entrée chez moi
C’est un grand vide au fond de moi
Tout ce bonheur qui n’est plus là
Si tu savais quand il est tard
Comme je m’ennuie de ton regard
C’est le revers de ton amour
La vie qui pèse un peu plus lourd
Comme une marée de silence
Qui prend ta place et qui s’avance
C’est ma main sur le téléphone
Maintenant qu’il n’y a plus personne
Ta photo sur la cheminée
Qui dit que tout est terminé
Tu nous disais qu’on serait grands
Mais je découvre maintenant
Que chacun porte sur son dos
Tout son chemin comme un fardeau
Les souvenirs de mon enfance
Les épreuves et les espérances
Et cette fleur qui s’épanouit sur le silence…
Ton absence
Je dors blotti dans ton sourire
Entre le passé, l’avenir
Et le présent qui me retient
De te rejoindre un beau matin
Dans ce voyage sans retour
Je t’ai offert tout mon amour
Même en s’usant l’âme et le corps
On peut aimer bien plus encore
Bien sûr, là-haut de quelque part
Tu dois m’entendre ou bien me voir
Mais se parler c’était plus tendre
On pouvait encore se comprendre
Mon enfance a pâli, déjà
Ce sont des gestes d’autrefois
Sur des films et sur des photos
Tu es partie tellement trop tôt
Je suis resté sur le chemin
Avec ma vie entre les mains
À ne plus savoir comment faire
Pour avancer vers la lumière
Il ne me reste au long des jours
En souvenir de ton amour
Que cette fleur qui s’épanouit sur le silence…
Ton absence.
Quelle trace on laisse de notre passage ? des petits pas dans le coeur de sa famille ? de ses amis ?
Vraiment la mort c’est nul !
Je plusois
oui la mort c’est nul mais au-delà de la mort il y a la vie éternelle où nous ne quitterons plus jamais ceux que nous aimons…. c’est cette foutue séparation terrestre qui est ignoble et insupportable
Ce qu’on appelle la vie est un chemin vers la mort…Ce qu’on appelle la mort est le passage vers la Vie !
Pour celui qui part, on peut se rassurer : il ne peut plus rien lui arriver de malheureux (à moins d’avoir été un rebelle jusqu’au-boutiste, en esprit) il est enfin à l’abri de tout !
Pour nous, c’est le « manque » qui nous tiraille et nous fait mal mais qui peut aussi nous faire grandir.
Restons en communion de pensée pour que le temps adoucisse notre douleur sans altérer la mémoire (au sens évoqué par Richard).