15 minutes de réflection pour booster notre journée :)

Un petit partage du soir : Je suis devenu écolo…

Fondements anthropologique du Courant pour une écologie humaine

 

Un Commentaire

  1. Fabien Ducombs

    Hello,

    Alors il y a pas mal de choses intéressantes dans cette vidéo. Ca me donne envie d’aller voir plus loin ce qui l’entend par là, évidemment sur un discours de 15 mn on a pas tous les tenants et les aboutissants du coup ça me donne la sensation qu’il va directement à ses conclusions sans que j’ai eu les prémisses, or c’est justement sur les prémisses que je risque d’avoir une analyse différente.

    Sur le contenu en lui même :
    – je suis complètement d’accord sur l’injonction sociétale à la performance. Notre société actuelle ne reconnaît que ce qui est « productif » pour elle, exit alors les femmes au foyer, les personnes âgées ou handicapées, les enfants… alors que ce sont des membres indispensables à la diversité et à l’évolution de tous
    – Je ferais une nuance sur les fragilités qui nous permettent de faire société. Je crois que c’est la reconnaissance des fragilités de l’autre, de voir nos propres faiblesses chez l’autre qui nous relie comme frères humains. C’est donc notre capacité à reconnaître les émotions de l’autre, l’empathie qui nous permet de faire société humaine.
    – sur l’écologie humaine, il faut que je gratte. Dans cette vidéo, je n’ai pas du tout compris le concept. Je ne vois pas en quoi il s’agit d’une « écologie » et quels en sont les concepts fondateurs. Pour moi l’écologie relationnelle a été développé par Jacques Salomé (http://www.j-salome.com/methode-e.s.p.e.r.e.html) et on est sur une autre approche. Il fait le lien entre l’écologie classique : l’interdépendance des être, l’écosystème, l’équilibre qui permet la cohabitation avec les relations sociales et leurs mise en oeuvre.
    – Enfin ce qui me gêne le plus dans la vidéo et qui me donne envie d’aller voir plus près, c’est la notion de « fragiles que l’on doit aider », ce n’est pas formulé directement mais sous entendus à plusieurs reprises. J’ai un vrai soucis avec la notion de charité car souvent elle retire toute part de responsabilisation à la personne. Fragile ou pas fragile, on est expert et responsable de sa vie. On peut tout à fait aider les personnes (faire preuve d’humanité, de compassion, agir pour essayer que la personne aille vers un mieux être…) mais pour cela on doit systématiquement se poser comme accompagnant le processus et non comme faisant. Prendre la responsabilité de l’autre, agir pour lui lui retire toute forme de décision, le déresponsabilise et le déshumanise au final.
    – ce qui m’amène au dernier point, il y a des facteurs de société qui pousse vers la misère, la pauvreté et la fragilité sociale. Il nous appartient d’agir dessus collectivement. Or de ce que je comprend de la vidéo, la proposition est d’améliorer nos relations interpersonnelles pour améliorer la société. C’est un début qui me semble nécessaire en effet car on porte tous une part de la société à notre échelle que l’on peut améliorer. Cependant il y a tout de même un niveau intermédiaire qui est le regroupement, le collectif pour faire changer les choses à grande échelle. Et changer les comportements individuels ne changent pas nécessairement le collectif, nous avons des règles sociales, comportementales qui produisent souvent un comportement très différent en groupe du positionnement que l’on peut avoir individuellement.

    Donc merci pour la vidéo qui donne envie d’aller plus loin 😉
    Bises

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