La claque d’hier : j’ai eu comme un coup de chaud !

Lundi soir en rangeant la cuisine et en lavant parterre, pendant que le tumulte de la maison était réduit aux ronflements, j’ai regardé KTO.

J’écoutais d’une oreille distraite l’émission « D’un temple à l’autre / Paraboles d’un curé de campagne ».

J’ai été frappé d’entendre (vers 1’30), en parlant du prophète Jérémie, que je n’avais jamais bien réalisé la métaphore de l’argile et du potier.

Comme l’argile dans les mains du potier,
Ô toi que j’aime, longtemps je t’ai pétri.

…nous dit la chanson.

Bien évidement l’image est belle et on a plaisir à penser que Dieu façonne notre coeur.

Cependant, ce qui m’avait échappé c’est l’urgence de se laisser façonner !

Tant que l’argile n’est pas passée au four on peut la modeler, la remodeler.
Il faut profiter d’être vivant pour se laisser façonner.
Tant que la mort n’est pas venue figée notre être intérieur.

C’est notre pèlerinage sur la terre qui doit nous permettre de nous sanctifier.
Les heures sont comptées avant que le four ne viennent nous cuir en l’état !

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